Année : 2018
Catégorie : Seinen
Genres : Thriller / Horreur
Dessinateur : Masaaki NINOMIYA
Scénariste : Masaaki NINOMIYA
Éditeur : Meian
Nb volumes VO : 13 (Terminé)
Nb volumes VF : 12 (En cours)
Sommaire
Pour commencer voici la présentation de l’éditeur :
Nous sommes heureux de vous annoncer aujourd’hui la parution de Gannibal de Masaaki Ninomiya aux éditions Meian !
Le cannibalisme… Une pratique taboue depuis la nuit des temps, et pourtant… Alors qu’il vient tout juste d’être affecté à Kuge, un petit village du fin fond de la campagne, l’agent de police Daigo Agawa se retrouve nez à nez avec un cadavre complètement défiguré. Les locaux disent que le malheureux a été attaqué par un ours, mais une trace de morsure humaine attire le regard de Daigo… Et puis, il y a cette rumeur… Et si c’était vrai ?
Une tension permanente pour un thriller riche en suspense.
L’isolation du village, la méfiance de ses habitants, tous les éléments sont en place pour faire de Gannibal un chef-d’œuvre du manga horrifique ! En plus d’un scénario et d’une mise en scène de grande qualité, les magnifiques dessins de Masaaki Ninomiya rendent le récit encore plus prenant, mais également glaçant !
Vous pouvez retrouver un extrait du tome 1 pour vous faire une idée : ici.
Un manga sur le cannibalisme, drôle de sujet… et pourtant.
Personnellement c’est quelque chose qui m’a toujours fasciné… Bon j’avoue que dis ainsi c’est peut être un peu glauque, mais laissez moi aussi vous expliquer pourquoi…
Lorsque l’on pense cannibalisme, on va de suite penser à des barbares, des fous, des tueurs en séries qui mangeraient des cadavres, mais cette pratique peut être vu tout autrement.
Parfois elle peut être même une question de survie... nous connaissons tous le fameux cas du crash dans les Andes où 16 rescapés sont restés en vie après un crash d’avions en transgressant ce qui dans nos société est clairement un tabou…
Mais qu’en est t’il ailleurs sur le globe ? Cette pratique peut être le fruit de véritables rituels ancestraux, des traditions qui se perpétuent pour diverses raisons… qui sommes nous pour juger ?
Bien évidemment, pour beaucoup de nos jours ces pratiques n’existent plus ou alors dans des lieux très reculés… et si ce n’était pas le cas ?
Pour cette chronique, je vais procéder tome par tome, alors bien évidemment, ne lisez pas la suite si vous ne souhaitez pas de spoil.
Puis je ferais une galerie de personnages comme je le fais régulièrement que je mettrais à jour bien évidemment au fil de mes lecture.
Avant de commencer, parlons rapidement des tomes en eux même, Meian nous offre ici une édition de qualité, la police d’écriture pour le titre est judicieusement choisie et en relief avec un aspect brillant.
Toutes les jaquettes présentent à l’avant des scènes plutôt glauque, où l’on y vois « Lui » et à l’arrière, toute en nuance nous avons une scène de vie heureuse de la famille Agawa.
D’une certaine façon, via ces jaquettes, l’on a déjà un aperçu de toute la dualité qu’il va y avoir entre la dangerosité du village et surtout du clan Gotô et la joie d’être enfin au calme en famille dans un environnement loin de la ville qui semble convenir à la petite Mashiro.
Tome 1
Comme bien souvent dans les séries de manga, le tome 1 va servir à planter le décors et à nous présenter les différents protagonistes de l’histoire.
Pour le moment il apporte plus de questions que de réponses à l’intrigue, mais je vous avoue que c’est un tome que j’ai vraiment dévoré et que j’ai énormément apprécié.
Le scénario semble tenir parfaitement la route, et surtout il est travaillé, l’idée d’un village présentant des pratiques de cannibalisme en toile de fond m’a plu et la façon dont est abordé le sujet m’a paru très pertinente. L’on voit clairement que l’auteur maîtrise son sujet.
Les dessins sont travaillés, nous avons le droit à de beaux paysages et les expressions des personnages peuvent être parfois très angoissante. Très clairement, je pense que personne ne voudrait se retrouver face au clan Gotô.
L’histoire nous présente donc Daigo Agawa, un policier de la ville qui va se retrouver affecté dans un petit village de montagne appelé Kuge, et qui va donc emmener avec lui sa femme Yuki Agawa ainsi que leur petite fille Mashiro.
Un changement de vie complet, pour ce policier qui se retrouve donc en tant qu’étranger dans ce village à première vue bien sympathique mais qui semble tout de même présenter pas mal de zones d’ombres.
Comme dans tout petits villages, les lois qui s’y appliquent ne sont pas forcément les mêmes que pour l’ensemble de la population, il y a des règles à respecter… l’une d’elle sera par exemple de se tenir éloigné du clan Gotô, malheureusement Daigo ne va l’apprendre que bien plus tard…
Au début les choses ne se passent pas trop mal, il semble même s’acclimater aux locaux même si ces derniers semblent malgré tout un peu trop envahissant.
Sa femme souffre un peu de solitude car il se montre peu présent pour elle, et la petite Mashiro qui ne parle plus depuis un certain traumatisme se sent bien dans son nouvel univers et semble prendre le large assez facilement. Elle va d’ailleurs croiser un étrange homme transportant ce qui semble être un cadavre. Et lorsqu’elle est retrouvée, elle tient dans sa main un doigt dont on apprendra plus tard à qui il appartenait…
Si Daigo a été muté dans ce village, c’est que son prédécesseur a disparu dans d’étranges circonstances. Pour beaucoup il semblait être devenu fou, accusant un certain clan du village de pratiquer le cannibalisme. Des propos jugés incohérents pour beaucoup, mais Daigo va quand même les garder en tête et se méfier de certaines personnes.
D’autant que lors d’une affaire où un cadavre de vieille femme est retrouvé visiblement dévoré par un ours, il fait la connaissance du clan Gotô qui lui paraît pour le moins étrange. Certains membres sont tout a fait cordiales, mais d’autres semblent plutôt hostile envers ce nouveau policier et sa présence semble clairement déranger.
Cependant Keisuke, un membre influent du clan fait en sorte de l’intégrer,en participant avec lui à la mise à mort de l’animal responsable de la mort de sa grand mère à l’aide de son frère Yôsuke, mais aussi en l’invitant à la cérémonie d’enterrement de sa grand mère. Mais étrangement il n’y a pas de corps… et dans le cortège la fille du policier disparu : Sumire d’abord dissimulé se fait remarquer voulant en savoir plus sur la disparition de son père.
Certes ce derniers semblait être différent avant sa disparition, mais pour autant ses propos tenaient la route. L’absence du corps de la défunte pourrait être lié à une pratique du cannibalisme dite « rituel », par amour et attachement, en mangeant leurs morts ces derniers deviennent une partie du corps des vivant tout en leur léguant leur esprit et leur âme.
Daigo est bien décidé à lever le voile sur cette affaire, et compte bien se confronter au clan Gotô, mais ces deniers ne l’entendent pas ainsi. Et si Keisuke semble jouer la carte de le ruse en se rapprochant de la femme de Daigo, une autre partie l’attaque frontalement et Daigo fait même arrêter l’un des leurs.
Mais dans ce village apparemment les Gotô ne peuvent pas se rendre au tribunal et « Lui » va décider du sort du policier…
Que va t’il advenir de l’agent Daigo et de sa famille ?
Des cannibales se trouvent t’il dans le village ?
Qui est ce fameux « Lui » ?
Bref, je pourrais encore en ajouter car la liste est bien longue et nous avons envie d’en savoir plus…
Je vous avoue que ce premier tome m’a tout d’abord fait penser au film « Détour Mortel ». Dans un premier temps il est aisé de juger les gens sans les connaître, mais au fond qu’en savons-nous. De plus, pouvons-nous juger quelque chose qui relève d’un culte comme semble le suggérer Sumire Kano la fille du policier disparu, dans un village où le poids des traditions semble encore très important.
Je trouve que nous sommes bien loin d’une histoire d’horreur dénuée de réflexion, il s’agit d’une histoire bien complexe et nous n’avons sans doute pas fini d’aller de rebondissement en rebondissement.
Pour moi ce premier tome à réellement été un coup de cœur car je suis assez exigeante pour ce genre que j’apprécie énormément et là nous avons tous les ingrédients qui font que l’histoire peut fonctionner.
Tome 2
Un deuxième tome toujours aussi intéressant mais loin de nous donner les réponses que nous attendons…
Daigo est toujours vivant et l’enquête concernant Kanô va pouvoir être classé vu que son corps présentant une étrange morsure à été retrouvé suite aux aveux d’un dénommé Mitsuo qui s’est clairement dénoncé pour protéger le clan.
Un clan que le commissaire semble bien connaître en encourageant d’ailleurs Daigo à respecter la fameuse règle de ne pas les approcher, pourquoi ?
Ce dernier ne connaît toujours pas les vrai raisons de son agression, que cherchent-ils tous à protéger ?
L’affaire concernant l’agent disparu étant terminé, la vie reprend doucement son cours et Mashiro plus que jamais est heureuse. Les villageois semblent tous très gentil avec eux, peut être même un peu trop ?
Ces mêmes habitants qui pourraient y être pour quelque chose dans la folie de la mère de Sumire, en effet l’agent Kanô et sa femme avait été mis à l’écart. Tout comme ils mettent à l’écart le clan Gotô selon ces derniers pour qui les villageois seraient des lâches.
Qui dit la vérité ? De quel côté être ? Et si tout le village entier était en fait corrompu ?
En plus de ces nouvelles interrogations, le tome 2 nous fourni tout de même des informations très importante sur la passé de Daigo, et pourquoi la petite Mashiro ne dit plus un mot.
Ce dernier porte également des zones d’ombres dont les villageois sont au courant, mais une chose est certaine, Daigo fera TOUT pour protéger sa famille.
Tome 3
Nous finissons le tome 2 avec nombreux doutes sur les habitants du village et ces derniers ne vont que s’accentuer dans le tome 3.
Daigo va d’ailleurs demander à Sumire des informations mais elle ne lui sera pas d’une grande aide, cependant elle lui confirme que sa mère était bien effrayé par les villageois.
Nous allons faire la connaissance de plusieurs nouveaux personnages, qui pour certains vont permettre à Daigo d’avancer dans son enquête.
Et si l’un d’eux, le diacre Munechika du sanctuaire du village Kuru no Kami lui fait comprendre qu’il serait mieux de quitter le village pour sa famille, les deux autres au contraire vont attiser davantage sa curiosité.
Un étrange jeune homme au visage dévoré qui connaissait l’agent Kanô va lui confirmer l’existence de cannibalisme à Kuge, ce dernier se pratiquerait durant une fête et ne daterait pas d’hier… ce que le diacre va démentir.
Il va aussi faire la rencontre d’un autre contact de son prédécesseur, un dénommé Utada tenant un site sur le paranormal et qui va lui raconter quelles étaient exactement les pistes et doutes de Kanô concernant notamment la disparition d’enfants à Kuge devant un taux élevé de fausse couche,etc… Ces derniers seraient destinés à être dévorés, et Kanô cherchait à trouver leur cachette qu’il aurait sans doute découverte avant de se faire assassiner.
Enfin lors des préparatifs de la fameuse fête que les villageois attendent tous, nous allons assister à une étrange scène où la fille de Sabu alcoolisé va avouer que son enfant n’était pas mort né. Daigo va donc vouloir en savoir plus et apprendre que Gin Gotô la matriarche et seule sage femme du village l’aurait emporté avec elle.
Pour pouvoir vivre en paix à Kuge, Daigo se doit de clarifier tout cela, mais Deisuke veille au grain et fait comprendre au policier que si ce dernier à tuer pour protéger sa fille, lui même n’hésiterait pas à faire de même pour protéger le clan…
Tome 4
Un tome 4 toujours aussi passionnant où chacun semble jouer à un jeu dangereux.
Seulement il est temps pour Daigo de faire les bons choix et de mettre sa famille en sécurité auprès d’un ancien collègue.
Il ne peut pas laisser des enfants mourir depuis qu’il connaît la vérité et il pourrait bien avoir un allier dans son camp prêt à trahir le clan.
Un clan où l’on comprend que le « nous » l’emporte sur le « je » et où un désaccord peut conduire à la mort.
La fête de l’offrande approche, fête où initialement il était question de sacrifices humains et qui seraient remplacés par des mannequins recouvert de fleur ( Kuge : offrande de fleurs ), mais cela ne cacherait t’il pas au fond une malédiction plutôt qu’une tradition ? C’est ce que semble croire le diacre.
Plus que jamais chacun va jouer ses cartes, Daigo en semant le doute au sein même du clan et Deisuke futur chef du clan en mêlant le commissaire à toute cette affaire afin de faire passer Daigo pour un fou et l’éclipser.
Mais qui gagnera la partie ? D’autant que Yôsuke qui était proche de Kanô, va prendre une décision importante, comme sa mère avant lui.
Quelles vont être les conséquences ? Nous le découvrirons sans doute dans le tome 5.
Tome 5
Je vous préviens de suite, il y aura du spoil, donc si vous voulez conserver la « surprise », je vous conseille bien évidemment de passer votre chemin.
Ce tome 5 m’a encore surprise de par sa qualité, le scénario est à nouveau très travaillé, et l’auteur arrive encore à créer des rebondissements pour que nous restions constamment sur notre faim…
De nouveaux liens entre les individus sont révélés, des nouvelles questions se posent, des personnages que l’on pensait disparus réapparaisse, bref… un tome assez riche de par son contenu qui nous réserve encore plein de surprises pour la suite.
En plus je dois admettre que l’histoire prend exactement la voie que je voulais qu’elle prenne… Les Gotô sont t’ils uniquement des fous qui mangent les gens ?
Nous allons en apprendre un peu plus sur la famille Gotô et plus particulièrement sur Keisuke et son frère Yôsuke qui semble vouloir suivre le même chemin que sa mère. En effet cette dernière aurait trahit le cas en prenant la fuite lors de la fête, et ce tome nous en révélera d’ailleurs la raison.
Mais un autre élément important va être dévoilé concernant la défunte Gin Gôto et un certain événement qui serait la cause de la mort de l’agent Kanô. En effet se dernier ne semblait pas mal intégré dans le village, au contraire, mais ses bons sentiments et sa volonté de venir en aide l’a mené tout simplement à sa pertes.
Pensant bien faire, et voulant aider la vieille dame, il va la conduire chez le médecin, seulement de dernier va établir un diagnostique plus que perturbant et prouvant par la même occasion les étranges pratiques de la famille Gotô.
En effet la vieille dame semblait être atteinte du Kuru, une maladie que l’on a découvert chez les Fore en Papouasie Nouvelle-Guinée. C’est une maladie endémique et la cause de cette dernière est la pratique de rites funéraires anthropophages. En effet, les Papou honoraient leurs morts en les consommant. Ce rituel consistait, pour le clan, à consommer des parents décédés afin de s’imprégner de leur force physique et spirituelle. Cette pratique semble s’être arrêtée au milieu des années 1950 sous la pression de l’administration australienne. ( Source : Wikipédia )
Autrement dit cette maladie n’était qu’une preuve des pratiques cannibales au sein du clan Gotô.
De plus la veille femme ne semblait pas être le premier cas répertorié, au contraire avant même que la maladie soit découverte en Nouvelle-Guinée, un autre cas existait à Kuge. On pourrais penser qu’il s’agit de « Lui ».. mais cela reste très étrange de part le caractère mortel de la maladie, en effet le Kuru est connu pour provoquer une mort rapide en quelques années.
Dans tous les cas, Daigo est bien décidé à sauver les enfants encore prisonnier dans le village. Et maintenant il va pouvoir compter sur une équipe de policier bien déterminé à mettre en lumière toute cette affaire afin que tous les coupables puissent être jugé.
Mais cela risque d’être dangereux, pour autant Daigo préfère ne pas penser à sa famille qu’il pourrait rejoindre et fonce tête baissé.
De leur coté les Gotô se préparent et savent dès à présent que les choses ne seront plus jamais pareil…
Le Diacre voudrait même changer les choses, avec l’aide de Keisuke destiné à devenir chef du clan. Mais ce dernier bien conscient du fait que les arguments de respect du clan ou de la tradition ne tiennent plus, avoue ne pas avoir le choix… pourquoi ?
Nous découvrons une piste à la fin… Mais je ne vous en dirais pas plus…
A la fin du tome nous pouvons lire ceci :
« Daigo s’enfonce dans les profondeurs du village afin de sauver les enfants.
Keisuke, qui voyait sa famille comme une malédiction semble de plus en plus convaincu de sa légimitié.
A l’approche de la fête, la police comme les villageons semblent en proie à de nombreuses interrogations… »
Tome 6
Un tome passionnant, plein de révélations, mais qui nous laisse également à nouveau sur notre faim.
L’auteur arrivant à la perfection à maintenir cette tension qui donne envie tomes après tomes de nous plonger dans cette sombre affaire où l’horreur est garantie.
Alors que Daigo et Keisuke se retrouvent face à face dans la prison où les enfants sont possiblement prisonnier, l’on comprend que Keisuke voudrait clairement que les choses changent, mais tout n’est pas aussi facile.
Il décide de laisser Daigo s’enfuir malgré les provocations de ce dernier cherchant à lui faire avouer les actes de cannibalisme, même si son sort semble être déjà décidé par les autres membres du clan, mais surtout par « Lui ».
Les forces de polices quant à elles rencontrent pour la première fois, en face à face, le clan Gotô… rencontre que le Maire semblait souhaiter, lui-même étant fortement impliqué dans toute cette histoire, et n’étant pas aussi libre que l’on pourrait le croire.
Nous allons également apprendre via un flashback les origines de Keisuke et qui il est exactement. Ses rapports avec sa mère biologique, le clan etc…
Une chose est certaine, rien de tout cela n’est simple et plus que jamais l’on comprend à quel point tous ne sont que des pantins dans les mains de Gin Gotô pourtant aujourd’hui décédé.
Keisuke va apprendre une nouvelle qui pourrait remettre en question bien des choses… Osera t-il affronter le clan et le libérer du poids des traditions qui semblent à ce jour encore trop présentes ?
Les enfants pourront-ils avoir la vie sauve alors que nous apprenons qu’ils sont toujours en vie ?
Et que va devenir Daigo ?
Tome 7
L’horreur a t-il atteint son paroxysme ? Je ne crois pas…
Un tome toujours aussi prenant, qui nous révèle à nouveau bien des aspects de l’affaire.
Nous allons d’ailleurs en apprendre un peu plus concernant la fête de l’offrande et les tristes dérives qu’elle a connue grâce au prêtre Munechika qui a recueilli Daigo.
Keisuke quant à lui continu de vouloir protéger celle qu’il aime tout en perdant à juste titre la confiance des siens.
Mais alors que dans le tome précédent, forces de polices et clan Gotô en été restés à des échanges courtois, le massacre va bel et bien avoir lieu.
Cependant, quel va en être la chute ? Nous ne le saurons pas à l’issue de ce tome où bien des hommes ont perdu la vie.
Et les enfants dans tout ça ? Ils pourraient très bien être enfin sauvés. Cependant, les choses les concernant ne seraient pas si claires… et si l’un d’entre eux va pouvoir retrouver sa mère qui n’a jamais cessé de le chercher, les autres pourrait très bien avoir été abandonné sciemment.
Les villageois sont t-ils réellement différent du clan ? Le doute demeure…
Et alors que la vérité est en passe d’être révélée, certains semblent encore bien décidés à conserver les secrets du village.
Pire… plutôt que d’abandonner enfin l’idée de sacrifier des enfants, la fille de Daigo pourrait devenir clairement une cible pour ces fous…
Croisons les doigts pour elle !
Tome 8
Un tome toujours aussi riche en informations où nous n’avons clairement pas le temps de nous ennuyer.
Cela nous permettant d’en apprendre toujours plus sur la matriarche Gin Gotô et la portée de ses agissements.
La tension ne fait que monter crescendo et nous comprenons qu’il est loin d’être question uniquement d’un petit village isolé et d’une famille qui serait cannibale.
Alors que les affrontements entre le clan Gotô et la Police continuent, nous apprenons alors que cette dernière est elle même gangrenée par le clan. Si bien qu’il sera même facile pour les Gotô de récupérer la femme et la fille de Daigo qu’il pensait pourtant en sécurité.
Pire l’un de ses membres serait même le descendant d’un membre originel, laissant croire que le clan actuel ne serait qu’une mascarade. Un secret qu’il n’est clairement pas bon de divulguer.
Le maire quant à lui va enfin montrer son vrai visage…
Et alors que Daigo pensait avoir trouver de quoi marchander, cette dernière option semble être plus que compromise.
Et dire que l’implication d’un seul homme à suffit de mettre à mal un équilibre qui pouvait exister.
D’ailleurs l’on comprend bien que ce dernier est allé bien trop loin, oubliant même ses priorités, rongé alors par la colère.
Espérons que sa fille n’aura pas à payer le comportement de son père… Plus que jamais la situation est tendue et cela nous donne clairement envie de lire la suite…
Tome 9
Comme vous le savez, Gannibal est vraiment mon coup de cœur chez Meian et donc mon avis est forcément très très loin d’être objectif.
Je sais bien que beaucoup ne s’arrêteront qu’au côté horrifique de l’ouvrage mais pour moi c’est tellement plus avec ce scénario qui va comme je le dis à chaque fois, exactement là où je voudrais qu’il aille.
Keisuke suit à présent ses propres objectifs protégeant la famille de Daigo, il veut également mettre fin à la malédiction ce qui crée des tensions au sein même de la famille Gotô dans laquelle chacun à un rôle à jouer au détriment de sa propre existence.
LUI refait son apparition et nous en apprenons plus sur son existence et sa place dans l’arbre généalogique du clan.
Nous aurons également quelques éléments concernant la plus horrible des coutumes du village mais beaucoup de zones d’ombres demeurent. La folie pure ne serait-elle pas l’explication ?
Le gouvernement a enfin décidé de mettre le pied dans la fourmilière, mais n’est-ce pas déjà trop tard ?
Un tome assez riche en révélations qui ne sera pas forcément facile à digérer. Beaucoup de cases sans texte qui font que ce tome se lit rapidement, mais pour ma part deux lectures ont été nécessaires à ma compréhension. (Ce qui n’est pas une critique, je préfère le préciser, mais démontre simplement à quel point nous avons un scénario complexe d’après moi).
Encore une fois j’aime le trait « sale » du mangaka et toute l’horreur et la violence qui se dégage de ce drame.
Tome 10
Un tome que j’attendais avec impatience car pour moi il revêt un caractère assez particulier sans pour autant casser le rythme de cette lecture puisqu’il va se centrer sur l’histoire de Gin Gôto.
En effet pour comprendre un peu mieux ce qui se passe dans le manga, il faut passer par cette femme énigmatique qui semblait avoir tant de pouvoir au sein du clan.
Et si au final les évènements actuels n’étaient que le fruit de la vengeance et de la haine que cette femme a pu porter envers les villageois mais également envers son propre clan.
Il faut dire qu’il y a de quoi, humilié, violé, torturé, sacrifié, laissé pour morte, elle a su sans cesse se battre pour sa vie, pour exister, quitte à franchir des limites que peu d’hommes sont capables de franchir.
Je trouve qu’il est difficile de se positionner sur son cas, l’on pourras ressentir de la pitié mais à côté de cela elle paraît également être une fine manipulatrice… Est-ce de la folie ? Au final il serait presque plus simple de le croire…
Quant à Lui, alors que nous comprenions déjà dans le tome précédent qu’il n’était peut-être qu’un rouage dans tout cela, nous allons également être confronté à sa triste histoire de sa naissance à ce qu’il est devenu plus tard.
Les choses auraient put être tout autre si les rancunes et les conflits passés avaient pu être apaisé entre villageois et Gotô, mais visiblement la soif de pouvoir est insatiable.
Nous ne pouvons qu’espérer en l’avenir… bien que cela soit difficile. Le passé ne fera t’il que se répéter ?
Bref, un tome riche où nous allons découvrir la vérité derrière certains mensonges, les trahisons qu’il y a pu avoir et tout ce qui rend cette histoire bien plus complexe qu’il n’y paraît.
L’auteur pour moi continue de nous tenir remarquablement en haleine et j’ai hâte de connaître l’issu de tout cela.
Tome 11
Encore une fois ce tome est d’une grande puissance et je l’ai refermé avec tout un tas de sentiments se bousculant dans ma tête.
Nous retrouvons à nouveau des chapitres centré sur Gin et sa « vengeance », et comprenons beaucoup de choses. Mais si avec le tome précédent j’avais l’impression qu’elle était devenu un monstre, ici je lui retrouve toute une part d’humanité et je ne peux qu’éprouver de la peine, de la tristesse, de la compassion, du regret pour elle…. Au final, derrière tout cela il n’y avait que de l’amour d’une mère pour son enfant.
On pourras même y faire un parallèle avec le policier du début qui lui aussi a tout fait pour protéger sa fille et qui au final l’a détruite psychologiquement, ici c’est pareille, Gin souhaitant protéger son fils en a fait un « Dieu » ou plutôt un « Monstre » qui ne semble même pas vraiment conscient de ses actes.
Et ce n’est pas pour rien que ces deux personnages se retrouvent à se protéger l’un l’autre comme si quelque chose les reliait.
J’y vois là clairement toute la grandeur du scénario qui se cache derrière Gannibal, car si l’on pourrait y trouver qu’une énième histoire d’horreur, derrière il y a tout de même des considérations bien plus profondes qui font que pour moi ce manga est une pépite.
Nous retrouvons donc Gin Gotô en plein calvaire et alors que nous pensions que ce dernier aurait pu prendre fin, au contraire, si bien qu’elle se retrouvera même prisonnière. Fort heureusement elle semble tirer les ficelles en coulisses ce qui lui permettra à terme de prendre les reines du village de la famille lui ayant tout pris.
Notamment en orchestrant un massacre, un bains de sang devenu inévitable entre les villageois affamés et la famille Gotô s’en sortant plutôt bien.
Elle saura s’entourer d’individus partageant les mêmes « goût » qu’elle et pourra compter sur Masamune présenté comme le père de Shirogane (même si rien de certain) pour que ce dernier puisse survivre.
Elle n’hésitera pas à l’ériger au rang de Dieu, laissant croire aux villageois que leurs sacrifices permettraient la pérennité des leurs.
Il est temps à présent que quelqu’un mette fin à tout cela, pour le bien de tous.
Bref un tome qui nous permet de comprendre bien des choses avec de nombreuses révélations importantes. Pas un instant je ne me suis ennuyé et j’attends avec hâte le final de ce manga qui j’espère sera grandiose.
Gannibal est mon coup de cœur chez Meian, mon chouchou, mon préféré, et je ne peux que vous le conseiller.
Tome 12
Un avant dernier tome qui marque peu à peu la conclusion de cette excellente série qui sera je n’en doute pas un coup de cœur du début à la fin.
La fête de l’offrande est sur le point d’avoir lieu avec pour sacrifice la petite Mashiro, les protagonistes principaux se font à présent face et des choix doivent être fait.
Keisuke choisira t’il sa famille ou bien mettra t’il enfin fin à toute cette barbarie ?
Rien n’est simple.
En parallèle, les forces d’auto-défenses ont enfin décidé d’encercler le village avec pour ordre de tirer, réduisant le clan Gôto à des bêtes sauvages. Des ordres que je trouve tout de même assez discutable.
Encore une fois l’on ne pourra qu’être surpris par la réaction du clan, pour qui seul compte la descendance de leur clan, alors qu’ils pensent que les hommes armées n’oseront pas s’en prendre aux femmes et aux enfants.
« C’est le moment de leur montrer nos valeurs et les mœurs qu’on défend. Se sacrifier en fait partie ».
L’on comprend à quel point le lavage de cerveau a été efficace sur les membres du clan qui s’apparente clairement à une secte. Difficile de parlementer avec ce genre d’individus, mais quelque part ne sont-ils pas eu aussi des victimes ?
Autre élément important de ce nouveau tome, c’est le retour de la mère de Keisuke qui n’a d’autre requête que le sauvetage de son fils Keisuke qui n’a fait que l’a protéger depuis le départ.
Ce n’est pas la seule femme présente, il y a aussi Yuki dont le mari et la file pourrait bien y passer, sans oublier en pensé celle qui aime et porte l’enfant de Keisuke et qui a su au fond profondément le transformer.
La prière semble pour ces dernière être la seule solution, cependant un retournement de situation va avoir lieu.
Nous avons compris dans le tome précédent à quel point Mashiro et Shirogane (LUI) pouvaient être proche, et si Keisuke a bel et bien pris sa décision, elle ne se fera pas sans l’accord de Shirogane accessoirement son père qui fini par se sacrifier lui même, prenant conscience de ce qu’il est dans un éclair de lucidité qui le rapproche vers le divin.
Personnellement, j’ai bien du mal à voir en « Lui » un monstre, je le vois d’autant plus comme un martyre au centre de la vengeance de sa mère. Son personnage est d’une grande puissance et l’auteur en a fait à la fois la « bête’ que l’on va craindre mais aussi que l’on ne pourra que respecter et prendre en pitié.
Keisuke est désormais le chef et ses décisions devront être suivies par les autres membres. Il choisi de vivre mais aussi d’assumer les conséquences de ses actes et ne pas être lâche.
Tant ce que Gin avait voulu mettre en place s’effondre.
Les choses pourraient alors prendre fin maintenant mais ce serait trop beau.
Iwao, fou, ne compte pas se laisser faire et remet tout en question, un flash-back nous permet d’ailleurs d’en savoir un peu plus sur ce personnage ainsi que sur la relation que pouvait entretenir Masamune et Gin à l’époque. Notamment concernant son implication dans toute cette histoire. Gin nous paraît encore une fois complètement folle.
Si le fait que les habitants du village soit cannibale était une pure mascarade servant les ambitions de la vieille femme, il n’en est pas de même pour Iwao et les siens qui ont sauvé Gin lorsqu’elle était alors destiné à mourir…
Une théorie n’ayant à mon sens aucune base scientifique est alors émise selon laquelle goût de la chaire laisserait des traces, notamment sur les descendants de ces hommes qui auraient hérité de cette appétence pour la chaire humaine.
Quoi qu’il en soit Iwao décide de faire de Daigo le bouc émissaire de tout ce qui est arrivé à présent, c’est alors que la folie éclate.
Daigo est bien décidé à sauver Keisuke pour qu’ils puissent ensemble s’échapper. Ce dernier comprend enfin le sens des agissement de sa grand mère.
« Le passé mensonger qu’avait façonné grand-mère n’était rien de plus qu’une digue à leur encontre. Un passé nécessaire pour les faire vivre dans le présent ».
La suite dans le dernier tome qui marquera la fin mais aussi le début d’une nouvelle ère.
Est-ce que ce manga vous intéresse ?
Si vous lisez cette série, n’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire.
Personnages
Daigo Agawa
Nouveau policier en poste à Kuge, son prédécesseur à disparu dans d’étranges circonstances après avoir tenu des propos sur les gens du village en les accusant de cannibalisme.
Visiblement il déménage pour cause de soucis espérant un avenir meilleur pour sa famille dans un environnement plus sain. C’est le citadin qui part tout simplement à la campagne.
Mais pour les habitants du village, il reste « l’étranger » même si il va doucement s’acclimater à son nouveau lieu de vie.
Malheureusement, plutôt que de couler des jours paisibles, il ne peut s’empêcher d’enquêter… notamment sur une famille qui semble bien étrange, le clan Gotô. Et cela va bien évidemment lui attirer des ennuis car il existe une règle dans le village, c’est qu’il ne faut pas s’approcher du clan Gotô.
Yuki Agawa
Elle ne semble pas forcément apprécier la campagne et en a très vite marre de se retrouver seule avec un mari obsédé par son travail.
Seulement c’est une mère dévouée et elle veut le meilleure pour sa fille, quitte à se sacrifier pour voir un jolie sourire sur son visage.
Elle n’est pas spécialement très rassurée dans la nouvelle maison où elle se trouve, d’ailleurs il s’agissait de celle du policier disparu. En plus de cela, même si elle essaye de se montrer sociable, cela ne colle par forcément avec les habitants du village.
Mashiro Agawa
On apprend qu’elle ne parle plus depuis un certain incident qui a eu lieu avec son père. En effet ce dernier à tuer devant ses yeux une personne qu’elle apprécié. Elle ne semble pas toujours comprendre le comportement violent de son père et c’est une petite fille qui semble très bienveillante.
Elle s’acclimate assez facilement à sa nouvelle vie, d’ailleurs elle s’y fait très rapidement des amis et semble apprécier cette nouvelle vie.
Elle est aussi très curieuse et ne va pas hésiter à s’enfuir en pleine nuit et c’est là qu’elle va croiser un étrange vieille homme qui transporte un corps, mais cela ne l’affecte pas spécialement plus que cela.
Sumire Kanô
Il s’agit de la fille du policier disparu.
Elle veut absolument connaître les raisons de la disparition / la mort de son père.
Elle ne croit pas aux thèses avancées et à même fait des recherches poussées sur le cannibalisme.
Daigo va l’aider.
Keisuke Gotô
Il semble être le plus « normal » du clan, en tout cas il ne se montre pas spécialement hostile avec Daigo mais cela pourrait être une façade. On devine difficilement ses véritables intentions.
Visiblement il prend des décisions au sein du clan et devrait devenir prochainement le chef du clan.
Yôsuke Gotô
C’est le petit frère de Keisuke. Il semble très hostile aux étrangers qu’il n’apprécie pas.
C’est un très bon tireur, et l’on apprend également qu’il est le fils du maire. On apprend qu’il était proche de l’agent Kanô.
Vous pouvez retrouver les différents tomes parus à ce jour ou à paraître ainsi que leurs résumés directement sur la page de l’éditeur. (Il vous suffit de cliquer sur les images ci-dessous)
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Si vous avez des questions à me poser je suis à votre disposition.
CatZ
Oh la la ça fait peur lol c’est original de voir ce sujet dans un manga.
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Ho pas spécialement, tous les sujets sont abordé en Manga de toute façon. En plus là c’est vraiment fait de façon intelligente, l’histoire est bien travaillé.
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coucou
pas ce que j aime mais tu es passionné et c’est cool !
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J’ai bien compris que tu n’aimais pas…
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C’est chaud comme sujet le cannibalisme … Mais surement intéressant à lire en manga 😉
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Tu fais de superbes critiques de manga. C’est très intéressant de te lire, surtout quand on connait très peu ce style (comme moi🙈)
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Rhooo merci beaucoup pour ton avis. Cela me touche.
Je fais de mon mieux pour qu’elles soient intéressantes, et pour partager avec les autres cette passion.
Je ne veux pas juste m’arrêter à dire ouai c’est cool, j’aime bien etc…
Après j’ai parfaitement conscience que ça ne plaît pas à tout le monde, il y a des sujet comme celui-ci qui ne conviendront clairement pas à tout le monde. Mais au moins les gens peuvent s’apercevoir que les manga c’est pas juste des mecs aux cheveux jaunes qui se tapent dessus… lol
( Et que ce n’est pas non plus que ce que l’on regardait via le club Dorothée ).
Parfois tu as de vrais critiques sociales, des vrais sujets de fond comme l’homosexualité, le handicap etc…
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Attention, j’étais une grande fan du club Dorothée🤣
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Et bien moi aussi…. et je le suis encore aujourd’hui… souvent il m’arriver d’écouter des titres, d’en chanter… C’est clairement mon univers, ce n’est pas une remarque négative. Le Club Dorothée avait tout de même des choix orienté en espérant que ce soit pour les enfants.
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Franchement le sujet est original je trouve sa top que tout les types de sujet sont abordé ta chronique est très complète et intéressante merci
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De rien avec plaisir.
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Hello, je ne m’attendais pas à voir ce thème abordé sur des lectures manga
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Les mangas peuvent aborder TOUS les thèmes c’est ça qui est bien. Comme n’importe quel autre support… la limite n’est que l’imagination.
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Un sujet qu’on ne s’attend pas à retrouver dans ce genre de lecture.
Merci pour la découverte.
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Pourtant les mangas abordent tous les sujets…
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le cannibalisme !! waouh !!! un sujet épineux
bisous
Annso
https://www.annsom-blog.com/
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Sans doute audacieux, mais lorsqu’il est abordé avec justesse comme dans ce Thriller, je trouve que c’est vraiment pas mal.
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Super article qui ouvre un sujet de fond sur le cannibalisme. Je trouve que c’est moins « horrible » de tuer (même un être humain), pour ce nourrir que de tuer par haine, vengeance ou colère. En tout cas sa donne envie de lire le manga 🙂
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Oui, c’est bien ça qui est intéressant dans ce manga.
Après ici il est question de rituel et de sacrifice humain, non de cannibalisme de survie.
Et clairement ils pourraient ne plus les faire.
Mais on ne sais pas tout sur un étrange personnage…
Et les coutumes peuvent avoir leur importance dans des petits villages reculés n’ayant pas beaucoup de contact avec l’extérieur.
Beaucoup de problématiques y sont traité au final, c’est un manga très réfléchi et non juste un manga gore.
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Quand je pense canibale je pense au film le silence des agneaux voir la série qui c’est arrêter trop tôt. Franchement c’est un titre qui me hype de fou, énorme chronique.
Pseudo Facebook Yannick Lepertel real name no gimmick.
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J’avoue que nous n’avons pas les mêmes références en rapport avec le sujet.
Personnellement je pense à des films plus anciens comme Cannibal Holocaust.
D’ailleurs ce n’est pas du cannibalisme comme dans le silence des agneaux ou Hannibal, on est sur quelque chose de plus lié au domaine du culte, de la religion etc.
Pour moi c’est clairement un coup de coeur ce manga et je ne peux que je te le conseiller, comme je l’ai déjà dis c’est sans doute mon préféré de l’éditeur.
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A reblogué ceci sur CatZ in Wonderlandet a ajouté:
Mise à jour avec le Tome 5 !!!
N’hésitez pas à me laisser un commentaire, bonne lecture =^^=
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Merci pour le tome 5 ! Tu es toujours à font et ça fait plaisir. Quand ne connais pas les manga, c’est un plaisir de les découvrir grâce à toi et tes artistes.
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Ho ça me fait plaisir. Merci beaucoup à toi de me lire.
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Hello,
Tu as une vraie expertise et une excellente capacité d’analyse.
Ce qui est intéressant dans les manga, c’est la diversité des thèmes abordés : c’est bien souvent très travaillé, le tout avec de belles illustrations. C’est un véritable art littéraire.
Merci pour ton retour
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Et bien merci beaucoup, je dois avouer que cela me touche.
Et oui, je suis tout a fait d’accord avec toi, malheureusement beaucoup le déconsidère…
J’ai vraiment envie de montrer au gens toute la richesse de cette art qui se s’arrête pas à Dragon Ball ou Naruto.
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Quelle analyse ! tu donnes très envie de le découvrir
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Ha ben c’est un titre pour lequel il serait dommage de passer à côté je pense.
Après il faut aimer le genre aussi, je ne le conseille pas à ceux qui n’aime pas ce type de sujet bien évidemment. Maintenant il faut aussi savoir aller au delà de l’horreur, pour moi il est tout de même un peu plus que ça.
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Euh pas du tout mon style merci de ton avis sur ces mangas.
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Je passe mon tour pour les mangas horrifiques surtout avec le thème du cannibalisme.
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bravo pour cette critique de livre ! ça doit être « sympa » à lire ! disons qu’il faut avoir envie de se faire peur avec des livres ahah !
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Pour ma part c’est un coup de coeur donc effectivement c’est « sympa ». Personnellement ce manga ne me fait pas « peur », en tout cas ce n’est pas le sentiment que je ressentirais en premier, l’horreur se place tout de même dans une situation très dramatique.
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La couverture donne le ton mais ce n’est pas un souci pour ma part, je ne me fis pas à ça ! On peut avoir de bonne surprises.
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Coucou
Ouawww quel thème !! C’est très audacieux. Merci pour cette présentation si bien détaillée mais j’avoue que ce n’est pas trop mon style. Je suis assez sensible et je pense qu’en lisant cela je risque de ne pas être bien car quand je lis je me prends au jeu et je suis comme le héros.
Je ne sais pas si ça te fait ça aussi ?
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Je suis quelqu’un de sensible, mais j’aime l’horreur et cela me fait vibrer. Dans ce manga tout n’est pas tout noir et tout blanc. Après personnellement cela ne fait pas écho à mon vécu et il n’y a pas qu’un seul personnage principal à qui l’on pourrait s’identifier. L’histoire est complexe et plusieurs points de vues sont abordés.
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J’avoue que j’ai un peu du mal avec le sujet du cannibalisme mais ton avis pourrait me faire lire ces mangas ^^
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Bah je comprends parfaitement et c’est tout à fait légitime. Cependant pour ce manga je pense que l’on peux vraiment aller au delà de cet aspect, car le sujet est bien plus poussé que ça, d’autant que le cannibalisme a été traité comme je le souhaité à savoir avec un parallèle à ce qui se fait ou se faisait dans certaine tribue. Le cannibalisme au delà du fait de manger de la chaire humaine à aussi toute une symbolique, pour certains peuples c’est un moyen de survivre, pour d’autres un profond respect, mais à côté il y a aussi des conséquences comme la maladie du Kuru qui est dans ce manga. Il y a est aussi questions de croyances, du fait de placer la famille avant le reste et avant l’individus lui même, mais aussi le combat d’une mère pour son enfant et celui d’un père pour sa fille qui ne se comporte pas forcément de manière adéquate. Franchement il y a toute une seconde lecture si l’on sait aller au delà des choses, et c’est ce qui fait toute la richesse de ce titre qui pour moi est vraiment un coup de coeur absolu chez l’éditeur.
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Les premières de couverture est juste génial (enfin, pour moi !).
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Comme je te l’ai déjà expliqué, ce sont des jaquettes sur les mangas. Mais bon, je comprends ton propos et oui elles sont sympa.
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Ce manga a l’air vraiment très bien ficelé et développé. Je crois que je pourrais me laisser tenter.
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Oui c’est le cas.
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Coucou 🙂
Oh ça m’a l’air bien oui !
A creuser !
Pour le moment pas trop le temps de lire 😀
Bises
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Je passe mon tour bonne journée.
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coucou
Cette série de manga n’est pas du tout pour moi … une histoire de cannibalisme 😥 je ne peux pas …
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Je peux comprendre, maintenant il ne faut vraiment pas s’arrêter à ça. Mais bon, j’ai pour habitude de ne jamais forcer, donc si on ne le sent pas, on ne le sent pas… 🙂
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Je dois bien avouer que ce manga m’intrigue beaucoup ! Comme tu le soulignes ça a l’air d’être bien plus qu’une histoire de cannibalisme, je suis curieuse
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Oui, c’est vraiment plus que ça.
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