Kamisama School

Année : 2021
Catégorie : Shojo
Genres : Drame / School Life / Surnaturel
Thèmes : Dieux / Déesses
Scénariste : Hyuga Natsu
Dessinateur : Akagawara Modomu
Éditeur : Ki-oon
Nb volumes VO : 7 (En cours)
Nb volumes VF : 4 (En cours)
Âge conseillé : 12 ans et +

Pour commencer je tiens à remercier l’éditeur qui m’a envoyé cette nouveauté.
Un manga qui a su me séduire mais qui a également plu à Cyril bien qu’il se situe à la frontière du shojo et du shonen tout en mettant en avant une héroïne forte et déterminée comme on les apprécie. Girl Power !
Il faut dire qu’au commande du manga, il y a tout de même Natsu Hyuga qui n’est autre que l’autrice de « Les Carnets de l’Apothicaire » l’un des mangas chouchou de Monsieur.
Quand aux dessins, il ne s’agit pas non plus d’une illustre inconnue, Modomu Akagawara a en effet déjà remporté plusieurs prix du magazine « Hana to Yume » et s’est avant tout fait connaître pour sa série Anitomo (L’ami de mon frère ) adapté en film et en drama. La collaboration qui en découle est basée sur un profond respect du travail de chacune, et c’est bien ensemble qu’elles avancent sur ce titre.

Voici pour commencer la présentation de l’éditeur :

« Dans le Japon contemporain, la fonction de kami, ou divinité, est attribuée à des humains dotés de pouvoirs surnaturels et détenteurs d’un diplôme d’État, qui sont ensuite employés dans des sanctuaires à travers tout le pays. La grand-mère de Nagi était déesse mais, depuis sa mort accidentelle, personne ne s’est présenté pour la remplacer au temple de la ville. Il y aurait pourtant bien un candidat idéal : Takeru, le frère jumeau de Nagi… Malheureusement, il reste cloîtré dans sa chambre depuis la tragédie, ne communiquant avec sa sœur qu’à travers ses dons de télépathie et de télékinésie. Dépourvue quant à elle de ce genre de pouvoirs, la jeune fille a malgré tout développé une technique pour couper court à ces intrusions mentales quand elles se font trop insistantes… car Takeru a beau être un reclus, il n’en reste pas moins bavard !

Un matin, Nagi découvre son quartier en émoi. Un petit garçon, pressenti lui aussi pour devenir kami, a disparu ! Elle se lance à sa recherche et le trouve évanoui dans la forêt voisine. Seulement, lorsqu’elle tente de le ramener, elle est stoppée par une force terrifiante ! Qui peut bien utiliser ses pouvoirs pour enlever un enfant ? Tentant le tout pour le tout, elle utilise sa parade psychique anti-Takeru pour repousser l’attaque… et ça fonctionne ! Sans le savoir, Nagi vient de prouver qu’elle est spéciale, et se retrouve enrôlée malgré elle dans l’école de formation des dieux ! Mais comment se faire une place parmi l’élite de la nation quand on ne connaît même pas la nature de son propre don ?

Surdouée ou ratée ? Suivez le parcours du combattant de Nagi pour obtenir le titre ultime ! Avec énergie et bonne humeur, Natsu Hyuuga, auteur de talent des Carnets de l’apothicaire, nous entraîne dans le quotidien mêlé de fantasy d’une classe d’apprentis dieux hauts en couleur »
Source : http://www.ki-oon.com/mangas/minisite-889-kamisama-school-l-histoire.html

Vous pouvez retrouver un extrait : ici.

Une héroïne bien malgré elle comme on les aime et qui va se révéler au fil des chapitres. Pleine de bienveillance envers autrui elle saura parfaitement s’adapter au nouveau monde qui s’offre à elle et auquel elle pensait ne jamais avoir accès.
En effet, lorsqu’elle croise par hasard la route d’un Kami renommé, ce dernier verra de manière évidente le potentiel qui se cache alors en elle, même si ce dernier est loin, mais alors très loin d’être évident aux yeux de ses nouveaux professeurs et de ses camarade de l’académie privée Kannagara spécialisé dans la formation des Himiko et d’où sont issus de nombreux Kamis.

Ne vous inquiétez pas si ces termes au départ vous font un peu peur, tout est expliqué très simplement et il n’y a rien de compliqué, en fait les Himiko sont des gens dotés de pouvoirs surnaturels, et si par le passé ils étaient vu comme des monstres, ils sont maintenant reconnus comme utiles à la société et certains peuvent accéder au statut de Kami ou de Dieu. Il peuvent alors officier dans des temples / sanctuaires et sont très utiles à la population.
C’était d’ailleurs le cas de la grand mère de Nagi, et avec qui elle a passé son enfance. Pouvoir lui succéder serait clairement un aboutissement pour elle alors que son frère en l’état en est incapable.
En effet, il ne suffit pas de posséder des « pouvoirs »….

Certains pouvoirs peuvent paraître plutôt négatif et ne sont pas forcément un « cadeau ». Nagi va pouvoir côtoyer dans son école tous un tas d’élèves qui en disposent de différents, et qu’ils doivent apprendre à dompter au mieux et surtout dans le but de faire quelque chose de bien.
Je vous avoue que l’on pourra faire ici un petit parallèle avec X-Men au final et l’école du professeur Xavier. Enfin ce n’est que mon ressenti.

J’ai trouvé que l’idée d’utiliser une mascotte en peluche pour faire interagir le frère et la sœur est une idée très originale. Très souvent les héros sont doté d’un familier, et cette petite peluche en prend la direction. Takeru semble être un personnage caractériel, et bien qu’il soit reclus dans sa chambre passant son temps à « geeker », il n’en demeure pas moins très proche de sa sœur.
Ces demoiselles pourront également apprécier la plastique du Dieu Tsukuyumi à la plastique agréable et avec qui l’on attends clairement une romance . Vous ne trouvez pas ?
Nous découvrons également tout un tas d’autres personnages secondaires au travers des camarades de classe de la demoiselle qui sont loin de nous avoir dévoiler tous leurs secrets.
Mais également des professeurs assez proche de leurs élèves.

Bref, pour moi ce premier tome est vraiment une mise en bouche et j’ai envie d’en reprendre. J’espère sincèrement que l’on pourras retrouver par la suite le LN car certaines scènes ne figurent pas dans le manga.
Vivement la suite !!!

Avez-vous cette nouveauté Ki-oon ?
Si non, est-ce qu’elle vous tente ?
Et si oui, n’hésitez psa à me donner votre avis.

Tome 2

« Nagi, tu n’es encore une minuscule graine enfouie dans le sol… tu es libre de germer ou de te laisser pourrir… tout ne dépend que de toi ! »

On est directement dans la continuité du premier tome avec les épreuves qui se succèdent pour la nouvelle classe de l’héroïne, et où chacun devra mettre à contribution ses talents pour avancer.
C’est mignon, gentil et parfois drôle.

On noteras que j’ai été contente de retrouver en début de tome un résumé ainsi qu’un récapitulatif des personnages principaux, ce qui peut être important car il faut l’avouer il y en a tout de même pas mal.
Au cours de notre lecture, nous allons pouvoir découvrir des petits encarts reprenant la biographie et des infos sur les personnages les plus important. Sympa !
Les termes « compliqués » sont également expliqué, ainsi le lecteur ne se sentira pas perdu. Une initiative que j’apprécie grandement car il est évident que nous ne sommes pas familier avec des mots comme « Himiko » ou « Kami » qui sont au cœur même de cette histoire.

Nous assistons à une nouvelle rencontre entre le beau Tsukuyomi et la jeune Nagi ce qui nous permettras d’apprendre certaines choses sur ce dernier et l’information la plus intéressante c’est qu’il est loin d’être vieux ! Une rencontre qui se sera pas la dernière… C’est qu’il est mignon en plus le bougre.

La jeune Nagi s’intègre de plus en plus à son groupe, ils vont s’interroger un peu plus sur ses pouvoirs, notamment par rapport à la forme physique dont cette dernière semble être dotée. Et si cette dernière était un cas particulier et que sa puissance divine n’était pas dirigé vers l’extérieur sous forme de pouvoir, mais à l’intérieur même de son corps ?

Les épreuves se succèdent, il est temps pour le groupe de rencontrer la directrice, l’occasion pour elle de s’entretenir avec chacun. Une discussion importante pour Nagi qui lui permettra de parler de sa grand mère mais aussi de reprendre confiance en elle.

L’entraide sera au cœur de tome, puisqu’il va leur falloir combiner leurs pouvoirs pour réussir l’épreuve. Chose qu’ils n’avaient jamais fait auparavant.
Nous en apprenons un peu plus sur le personnage de Tota qui est sans doute le plus mystérieux du groupe depuis le début. Il semble porter un lourd bagage mais en plus de cela ses pouvoirs son exceptionnels.
La fin du tome sera un peu plus « chill », avec les élèves qui se rapprochent. Ce passage n’était pas parmi mes préférés. C’est mignon quoi…

Bref, dans l’ensemble c’est une lecture que j’ai apprécié, même si ce n’est pas forcément ce que je préfère. En effet, la fin du tome avec la préparation de gâteaux se rapproche de ce que je ne lit plus mais bon…
Disons que je rangerais personnellement ce manga dans la catégorie lecture parfaite pour se détendre, d’autant que ça se lit super bien.

Tome 3

Alors que le stage en montagne est terminé, Nagi pensait pouvoir un peu se la couler douce mais voilà que des examens vont lui tomber dessus.
Difficile pour elle d’apprendre par cœur des prières shintoïstes, mais également en rédiger des personnalisées comme pouvait en écrire sa grand-mère.
Elle va demander de l’aide à Tota qui fidèle à lui même va se comporter de manière spéciale, il va l’aider sans en avoir l’air. Ce dernier intrigue Nagi notamment concernant le temple d’où il vient et pourquoi il dit ne pas vouloir être kami.
Mais ce qui sera le plus marquant c’est ce dernier va détruire la peluche de Takeru qu’il va immédiatement jugé comme dangereuse, chose étrange, cette dernière renferme une poupée ensorcelée.

Il semblerait que Nagi ignore pas mal de choses concernant son frère et la vérité se trouve chez elle. Sa grand mère avait d’ailleurs prévu les choses avant sa mort et avait même confié une lettre à la directrice pour Nagi quand il serait temps.

C’est accompagné de Tota que la jeune fille va retrouver sa mère au sanctuaire Hibiya ainsi que le kami beau gosse qui a fait le déplacement. Ils vont alors ouvrir un testament scellé par la grand-mère de Nagi dans lequel elle va apprendre la vérité concernant son frère. Enlevé à l’époque par l’ordre de l’occulte, personne ne sait où il se trouve.

Tout ce petit monde va finalement passer la nuit au sanctuaire et la présence d’un kami ne va évidemment pas passer inaperçu si bien que Hoshino qui accompagne Tsukuyami va avoir l’idée avec l’aide de Nagi d’organiser un festival, elle va d’ailleurs pouvoir y montrer ses talents pour la danse Kagura.

La fin du manga nous permet de voir deux personnages dont l’un d’eux pourrait bien être le frère de Nagi.
Serait-il utilisé pour divertir les fidèles d’un secte ?

Un tome qui n’est pas sans nous apporter son lot de révélation, en effet je ne m’attendais pas du tout à ce retournement de situation concernant le frère de Nagi et je pensais vraiment que depuis le début ce dernier était un Otaku reclus dans sa chambre.
Mais ce qu’il faudra aussi sans doute retenir c’est que ce dernier est loin d’être un personnage dénué de pouvoirs, au contraire, il pourrait même s’avérer très puissant, et ce que jusque là nous prenions pour pas grand chose lorsqu’il prenait possession de la petite peluche de Nagi était en fait déjà une démonstration remarquable de ses capacités.
Du coup il est clair que l’on ne peut que s’interroger sur le pouvoir que renferme également la jeune fille qui a encore bien du mal à trouver sa place.

Une chose est certaine, elle ne laisse personne indifférent et surtout pas Tota ou Tsukuyomi. Et derrière ce caractère affirmé qu’elle nous montre depuis le début, il y a aussi une jeune fille qui s’est dévoué à sa vocation depuis bien des années, la voir danser le Kagura ne fait que confirmer ses capacités à assurer les fonctions auxquelles elle se destine.

Tome 4

Nagi doit désormais choisir un professeur pour la former mais comme ne connaît toujours pas son pouvoir cela n’est pas une chose facile. N’ayant pas encore reçu son affectation, le hasard fait que Tsukuyomi va devenir professeur et Hoshino va demander à Nagi de le choisir afin de pouvoir continuer à cacher son côté un peu à l’ouest et obsédé par la nourriture que la demoiselle connaît déjà et dont elle n’a parlé à personne. D’ailleurs cette dernière est assez étonnée de découvrir que Tsukuyomi n’est pas beaucoup plus âgé qu’elle.

Nagi se retrouve finalement avec un professeur dit « ordinaire » qu’elle n’avait absolument pas envisagé mais la demoiselle n’est pas au bout de ses surprises car elle aurait des liens de parenté avec lui : Mr Inami D’ailleurs, le professeur Sofue que l’on pourrait qualifier de savant fou car il aime beaucoup étudier les pouvoirs de ses élèves, va y mettre son grain de sel.
Les recherches concernant son pouvoir vont dont se poursuivre non sans mal…

En plus de cela, Tsukuyomi va également enfin lui révéler que c’est lui qui a fait en sorte qu’elle entre à l’académie décelant en elle des pouvoirs. Et ce dernier est bien décidé lui aussi à l’aider dans sa quête les concernant. Il va également chercher à découvrir où se trouve son réservoir de puissance divine mais si sur le papier cela paraît simple c’est bien loin d’être évident, d’autant qu’il semblerait bien que la demoiselle soit un cas tout a fait particulier, bouleversant les théories concernant les himiko ce qui accentue le risque pour elle de se faire kidnapper à son tour….

A la fin du tome il sera amusant de retrouver en Bonus une adaptation façon Isekai.

Un tome relativement riche en informations dans lequel notre belle Nagi se rapproche de plus en plus du beau gosse Tsukuyomi.
Au-delà des responsabilités de ce dernier quant au fait qu’il soit à l’origine de son admission dans l’école, l’on peut tout de même se poser la question de pourquoi elle l’intéresse autant. Personnellement j’ai comme le sentiment que cette dernière pourrait être une arme capable de lutter contre des forces très puissantes, il suffit de voir elle peut déstabiliser un pouvoir.

Il est intéressant également d’y voir introduit un professeur ayant des liens de parenté avec Nagi, sans oublier l’intérêt du professeur Sofue qui apparaît comme un véritable savant fou étudiant les pouvoirs de chacun. Nagi pourrait être un cobaye parfait, et je pense que Tsukuyomi compte bien la protéger de cela.

L’autrice prend bien le temps de tout nous expliquer afin que l’on ne soit pas trop perdu par une terminologie compliquée. Et je vous avoue que je ressens une certaine longueur, j’ai l’impression que l’histoire n’avance pas très vite pour le moment, mais peut-être que nous ne sommes encore là que dans de la mise en place d’autant qu’on ne connaît toujours pas son pouvoir…

Dans tous les cas, je reste convaincu par ce titre et je lirais la suite avec plaisir. C’est un manga que j’apprécie et j’avoue que l’on s’attache assez facilement à ses personnages.

Avez-vous cette nouveauté Ki-oon ?
Si non, est-ce qu’elle vous tente ?
Et si oui, n’hésitez pas à me donner votre avis.

Je remercie l’éditeur pour l’envoi.

Je vous invite à suivre l’éditeur sur ses différents réseaux sociaux.

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Si vous avez la moindre question je suis à votre service.

CatZ

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