Comet Girl

Sans titre 18

Année : 2015
Catégorie : Seinen
Genre : Science Fiction
Dessinateur : Akase Yuriko
Auteur : Akase Yuriko
Éditeur : Casterman Manga
Édition terminée en 2 tomes

Dernièrement j’ai vu que l’éditeur aller sortir ce manga et j’ai de suite décidé de les contacter pour savoir si je pouvais en avoir un exemplaire, et à ma grande joie ma demande fut acceptée.
Je n’avais pas beaucoup de titres de Casterman, mais je trouve cependant qu’ils savent choisir leurs titres et proposent tout de même des mangas de qualité et je vous invite vraiment à vous intéresser à leur catalogue : https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Collections-series/sakka

Pour commencer, voici la présentation que l’on pouvait retrouver sur le site de l’éditeur :

Sans titre 19
« Un space opera, de l’amour et de l’aventure… tout en couleurs !
Sazan, jeune Terrien, est agent de voirie interplanétaire : il saute d’astre en astre pour opérer sur des chantiers. Son quotidien bascule lorsque Mina, chevelure flamboyante et scooter volant rouge, débarque en trombe dans sa vie… Pour repartir aussitôt: la jeune fille est pourchassée par tout ce que l’univers compte de pirates de l’espace, car elle abrite en elle un pouvoir incommensurable… Il n’en faut pas plus à Sazan pour décider de porter secours à Mina. Mais où chercher ? L’aventure commence ! »

Un manga qui m’a de suite intéressé de par son aspect très rétro, d’ailleurs Cyril et moi nous pensions qu’il s’agissait d’un ancien manga cependant à notre grande surprise, ce n’est pas du tout le cas.
Très vite je me suis rendu compte de mon erreur en lisant la date de naissance de l’autrice : 1990 d’ailleurs on noteras que Yuriko Akase a décroché avec « Comet Girl » une 5ème place à l’édition 2019 du prestigieux classement Manga Taisho.
L’on comprend ainsi très vite les diverses influences qui ont sans doute bercé son enfance et contribuer à son style si particulier mais pour autant très plaisant. Des références visuel mais aussi je dirais dans la façon d’écrire, parfois même antérieur à son année de naissance et c’est là que c’est encore plus surprenant.
En tout cas pour moi, Comet Girl est un plaisir visuel du début à la fin…

Il faut savoir au delà des dessins qui font très largement penser à des grands noms comme Toriyama, on penseras notamment aux personnages ressemblant à des animaux, à la moto, les planètes etc… Je vous laisse les chercher, c’est assez amusant, en tout cas pour Monsieur cela sautait aux yeux. Il a d’ailleurs même trouvé que le bar « Shaca shaca » lui faisait penser à Cobra, vous en pensé quoi ? J’ai vu que des gens y ont vu l’influence de jeux vidéos comme Mario Galaxy…
L’héroïne toujours en maillot de bain à pour moi des aires de Cutie Honey, ou Dan et Danny etc…
Bref, l’on est clairement dans une ambiance d’une autre époque, pour notre plus grand plaisir, et qui devrait ravir tous les nostalgiques.
Mais en plus de cela, chose étonnante, le manga est intégralement en couleur !!! Oui oui oui. Et rien que cela, c’est tout de même très étonnant. Des couleurs qui peut être ne plairont pas à tout le monde, mais qui m’ont personnellement charmées. Pour correspondre parfaitement au contexte de son œuvre, les tons galaxies y sont largement utilisés, et c’est tout simplement magnifique.
En plus de cela, sauf si je me trompe… il ne s’agit pas d’une colorisation numérique, mais si on en crois la postface à la fin du dernier tome, elle a utilisé de l’encre ce qui fait un rendu vraiment exceptionnel.

La postface nous apprend qu’à l’origine, c’était une histoire courte de quelques dizaines de pages, ce qui pourrait d’ailleurs expliquer la faiblesse du scénario, même si bien évidemment le scénario à été étoffé pour en faire un titre en deux volumes.
L’autrice à donc choisir d’y incorporer plusieurs thèmes lui tenant à cœur, et je trouve que l’ensemble fonctionne à merveille et reste cohérent.

Intéressons nous à présent un peu au scénario, qui comme je vous le disais plus haut, reste malgré tout assez simple, mais ce n’est pas pour autant que cela est mauvais, au contraire. Pour moi ce titre est ce que j’appelerais une lecture plaisir et sans prise de tête, même si j’ai su trouver tout de même quelques sujets classique du genre amenant à réfléchir.
Ce manga nous est présenté comme un « Space Opera », et pour tout vous dire je ne savais pas exactement de quoi il était question, je pense donc qu’il peut être intéressant de chercher à définir cela. En fait il s’agit tout simplement d’un sous-genre de la science fiction avec des aventures se déroulant à l’échelle interplanétaire. Côté cinéma on pensera bien évidemment à Star Wars, Star Trek, les Gardiens de la Galaxie pour ne citer que les plus connus, et pour ce qui est des mangas et des animés, Albator, Cobra, Cowboy Bebop etc…
L’on va donc y trouver plusieurs peuples, et des éléments pas toujours très logique…
J’ai trouvé que le manga en plus de répondre parfaitement aux attentes du genre, possède également un côté comique, nous ne somme pas quand quelque chose de sérieux.

L’on va donc suivre les aventures de Sazan, un terrien du futur qui travaille dans l’espace,  le travail se faisant assez rare sur Terre à cause des robots et des extraterrestres ; et qui va rencontrer un soir alors qu’il a manqué sa correspondance pour rentrer chez lui, un étrange demoiselle au doux prénom de Mina chevauchant une moto volante et dont il va tomber amoureux.

Sans titre 17
Bien évidemment vous l’aurez compris, cette demoiselle n’est autre que « Comet Girl », la femme comète crée à partir d’une comète et qui recèle en elle une immense énergie très convoitée et une puissance destructrice capable de faire exploser des planètes entières.
Mais Sazan lui avouera qu’il ne voie pas en elle de la destruction, mais une source positive de pouvoir.
« Les comètes transportent des matières organiques vers les étoiles, ce sont des sources de vies ».
Alors qu’elle a toujours été rejetée, auprès de ce terrien elle va apprendre ce qu’est l’amour véritable.

La demoiselle est sans cesse pourchassée dans la galaxie notamment par le gang pique-nique à bord du Fat Leisure et dont la présentation n’est pas sans faire penser à des mangas comique comme le Collège Fou Fou Fou ( Oui ce sont mes propres référence).
« Le gang pique-nique, qui s’y frotte s’y pique ! Rien ne nous résiste dans l’univers ! Les durs à cuirs, on leur met la misère ».
Ces joyeux brigands sont composés de Kidd, un homme cochon susceptible ayant la capacité de devenir géant ; Xenon une étrange créature rappelant vaguement un lézard et qui possède des yeux à rayons X et enfin Clap, un genre de mascotte qui permet de se camoufler telle une cape d’invisibilité.
Loin d’être des gros méchants, ces derniers vont faire parti de l’aventure et prendre leur revanche au sein de leurs « collègues » qui les prenaient pour des rigolos.

Sans titre 15

Qui dit aventure dit bien évidemment gros Méchant, et on le retrouvera en la personne de Agurda qui apparaît à la fin du tome 1 et qui va réussir à kidnapper la puissante femme comète.
Et bien évidemment qui dit gros méchant, dit plan diabolique, comme celui de raser la Terre pour y bâtir une nouvelle civilisation.

Sans titre 16
Parce que notre méchant nous vient justement de notre belle planète bleu, crée de toute pièce par l’homme, il avait pour but de contribuer à un meilleur avenir pour la Terre alors que cette dernière était en grande souffrance ( surpopulation, manque de ressources, etc… ).
Les hommes avaient alors de crée une IA dans le corps d’un robot, ressemblant parfaitement à un être humain mais qui ne se laisserait pas distraire par ses émotions car ne possédant pas de sentiments… Mais ce dernier à développé avec le temps un égo, un intellect, des sentiments qui pour lui l’on rendu humain, et dangereux pour ses créateurs…
Tout comme Mina il a été rejeté, et le voilà torturé entre une volonté de protégé les humains mais aussi de se venger…

Je ne vous raconterais bien évidemment pas comment se termine l’histoire, mais vous avez ainsi une vision globale des différents éléments qui la compose.
Personnellement j’ai vraiment apprécié ce manga qui se lit avec énormément de plaisir. Pour dire vrai, je n’ai jamais lu de manga de ce genre et je le classerait volontiers en Ovni qui mérite d’être lu, et je suis bien contente que l’éditeur nous l’a proposé.
C’est un manga que je conseille à 100%.

J’espère que vous avez apprécié cette présentation, n’hésitez pas à me donner votre ressenti en commentaire.
Et si vous l’avez lu, j’aimerais beaucoup avoir votre avis et savoir si vous aussi vous avez ressenti cette agréable surprise en le lisant.
Comme certains pourraient dire : Un pure Kiff !

Sans titre 1

Ce manga publié aux éditions Casterman, fait partie de la collection Sakka .
Vous pouvez retrouver leurs ouvrages sur leurs réseaux sociaux que je vous invite à suivre.
J’en profite également pour remercier l’éditeur qui m’a généreusement envoyé ces deux tomes afin de vous en parler.

04 01 03 02

Si vous avez la moindre question je suis à votre service.

CatZ

20 réflexions sur “Comet Girl

    • Ho je ne sais pas si ils vont râler, de toute façon si ça ne leur convient pas ils n’ont qu’à pas lire.
      Personnellement je trouve cette prise de position très intéressante et elle sert parfaitement l’oeuvre donc c’est que du positif.

      J’aime

    • Oui, ils sont vraiment sympa.
      Moi ce que je préfère c’est la colorisation avec des tons à tomber par terre. J’aime beaucoup les rendus galaxie et là je suis totalement servi.
      En plus toutes les références à la culture pop des années 80-90 est un gros plus.

      J’aime

Laisser un commentaire